Motihari (Bihar), le Premier ministre Narendra Modi a lancé mardi une violente attaque contre le Congrès, accusant ses principaux dirigeants, dont le premier Premier ministre Jawaharla Nehru, de s'être "opposés" aux réserves pour les castes défavorisées.

"Sans Baba Saheb Ambedkar, Nehru n'aurait jamais accepté des quotas pour les SC, ST et OBC. Nehru avait clairement exprimé son point de vue sur la question dans les lettres qu'il avait écrites aux ministres en chef de l'époque", a affirmé Modi à rassemblement dans la circonscription de Purbi Champaran Lok Sabha au Bihar.

"Cela a été le trait du Congrès sous les premiers ministres successifs. Que ce soit Indira Gandhi ou Rajiv Gandhi, ils se sont tous opposés aux réserves. Les SC, ST et OBC n'ont jamais obtenu le respect du Congrès", a ajouté le Premier ministre.

Modi a fait cette allégation tout en s'en prenant à l'opposition pour avoir répandu des « mensonges » selon lesquels le BJP, une fois revenu au pouvoir avec une majorité brute, pourrait supprimer les quotas en modifiant la Constitution.

"La vérité est que nous protégeons les droits des castes défavorisées", a affirmé le Premier ministre qui a exposé les mesures de son gouvernement pour affirmer "ce n'est qu'avec la NDA dirigée par le BJP que les droits des SC, ST et OBC sont garantis".

Modi a également accusé le bloc INDE d'avoir l'intention d'accorder des avantages de réserve "sur la base de la religion".

"Ils veulent faire cela parce qu'il ne leur reste plus qu'une seule banque de voix. Ils ne sont plus soutenus par les SC, ST et OBC, ils ne s'occupent donc désormais que de ceux qui mènent un vote jihad", a affirmé Modi.