Hunza [PoGB], les étudiants du campus Hunza de l'Université internationale du Karakoram ont menacé de lancer une campagne de protestation plus large si le gouvernement ne tenait pas compte de leurs préoccupations.

Un étudiant capturé dans la vidéo publiée par Pamir Times a déclaré : « Si nos revendications ne sont pas satisfaites, nous intensifierons notre protestation. Prenez cela au sérieux. Les étudiants du campus Diamer sont unis à nous.

Les étudiants de KIU protestent contre la décision soudaine de fermer certains campus. Ils ont été observés brandissant des pancartes et des banderoles appelant à l’équité et à la responsabilité.

"Le gouvernement pakistanais se montre hostile à l'égard de l'éducation, refusant de faire des compromis sur ses dépenses injustifiées et choisissant souvent de fermer des écoles et des collèges. Si nos demandes sont ignorées, nous serons obligés de prendre des mesures décisives", a déclaré un autre manifestant au Pamir Times.

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Les étudiants du campus Diamer de KIU manifestent également, faisant écho aux manifestations en cours sur le campus de Hunza. Ces étudiants, originaires de régions isolées et aspirant à des études supérieures, ont été confrontés à des obstacles inattendus.

Ils ont protesté contre les hausses arbitraires des tarifs et ont signalé des cas de harcèlement inexpliqué. Les tensions se sont intensifiées lorsque le vice-chancelier a annoncé la fermeture imminente des campus Diamer et Hunza, invoquant un financement gouvernemental insuffisant. Cette décision soudaine a laissé les étudiants désillusionnés, attendant des opportunités de l’université.

La crise de l'éducation dans le Gilgit Baltistan (PoGB) occupé au Pakistan s'étend des universités aux écoles, comme en témoignent les récentes manifestations capturées dans une vidéo poignante circulant sur les réseaux sociaux.

Les enfants du village de Thang, dans le district d'Astore, ont exprimé leur frustration face au manque d'installations essentielles et d'enseignants qualifiés. Des manifestations similaires à Dadimal, Nagar, ont vu des parents se joindre aux élèves pour exiger de meilleures normes éducatives dans un contexte de problèmes chroniques tels que la pénurie d'enseignants et les transferts perturbateurs.

Ces griefs ont poussé les enseignants et les étudiants à braver des conditions difficiles pour exprimer leur mécontentement.

En outre, les récentes protestations du personnel universitaire et administratif soulignent les défis financiers systémiques auxquels sont confrontées les universités. Les retards dans les augmentations de salaire et l’insuffisance du financement ont gravement affecté les activités d’enseignement, laissant les étudiants et les éducateurs dans l’incertitude quant à l’avenir.

Ces difficultés dressent un sombre tableau des établissements d’enseignement négligés sous la gouvernance pakistanaise du PoGB. Ici, l'éducation n'est pas seulement une question de progrès académique, mais aussi d'autonomisation, considérée comme une menace par l'administration pakistanaise qui maintient son contrôle sur la région.