Turbat [Baloutchistan], Le sit-in de protestation des familles de personnes disparues de force dans la région de Turbat, province du Baloutchistan, est entré dans son dixième jour.

Malgré leurs appels persistants, les autorités et les institutions étatiques restent insensibles. Les familles affirment que leurs proches sont détenus dans des lieux tenus secret et privés de leurs droits fondamentaux et de tout contact avec le monde extérieur.

Les manifestants, qui comprennent des parents, des frères et sœurs et des enfants des personnes disparues, ont installé des camps de fortune, promettant de poursuivre leur manifestation jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites. Ils réclament la libération immédiate de leurs proches et la fin de la pratique des disparitions forcées, qui constituent selon eux une grave violation des droits humains.

Pendant ce temps, les membres de la famille de Bhadur, un étudiant baloutche qui a disparu de force lundi, ont pris des mesures drastiques en bloquant la route côtière de Makuran à Pasini Zero Point.

Le blocus s'inscrit dans le cadre de leur demande de libération de Bhadur en toute sécurité et vise à attirer l'attention sur le nombre croissant de disparitions forcées dans la région.

Le blocage a provoqué d'importantes perturbations de la circulation, soulignant le désespoir et l'urgence ressentis par la famille et ses supporters.

Ils insistent sur le fait que ces actions se poursuivront jusqu'à ce que des mesures concrètes soient prises pour résoudre le problème et garantir la sécurité et le retour de Bhadur et d'autres personnes disparues dans des circonstances similaires.

Les rapports des organisations locales de défense des droits humains indiquent une augmentation inquiétante des violations des droits humains au Baloutchistan, avec des disparitions forcées quotidiennes. Les militants décrivent la situation comme un « génocide baloutche », soulignant le ciblage et la répression systématiques du peuple baloutche.

La communauté internationale et les organisations de défense des droits humains sont invitées à intervenir et à faire pression sur le gouvernement pakistanais pour qu'il réponde à ces graves violations.

Les familles des personnes disparues recherchent non seulement le retour de leurs proches, mais aussi l'assurance que de telles atrocités ne se poursuivront pas sans contrôle.

Alors que le sit-in de protestation à Turbat se poursuit et que le blocus de Pasini Zero Point persiste, les familles des disparus restent fermes dans leur quête de justice, refusant de se laisser réduire au silence jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites.