"Je viens d'informer la Commission européenne que je souhaite une dérogation à l'immigration en Europe pour les Pays-Bas. Nous devons à nouveau être en charge de notre propre politique d'asile !" Faber a déclaré mercredi dans un article sur la plateforme de médias sociaux X.

Dans une lettre adressée à la Commission européenne, Faber a souligné l'intention du gouvernement de reprendre le contrôle des politiques nationales d'asile, a rapporté l'agence de presse Xinhua.

"Ce gouvernement vise à réduire considérablement le volume de migration vers les Pays-Bas, afin de continuer à remplir nos devoirs constitutionnels, en matière de santé et d'éducation", a-t-elle écrit.

La lettre indique également que le gouvernement néerlandais demandera officiellement cette non-participation une fois le traité européen modifié. Cependant, Faber a souligné que jusqu'à ce qu'une telle disposition soit en place, les Pays-Bas donneront la priorité à la mise en œuvre rapide du Pacte européen sur la migration et l'asile, le considérant comme « essentiel pour accroître le contrôle européen sur la migration et limiter l'afflux de migrants aux Pays-Bas ». "

La Commission européenne a confirmé la réception de la lettre de Faber, mais a minimisé la probabilité d'un opt-out dans un avenir proche.

Un porte-parole de la commission a souligné que les règles actuelles de l'UE en matière d'asile restent contraignantes pour les Pays-Bas et a réitéré que tout changement nécessiterait des amendements au traité, un processus qui nécessiterait l'approbation unanime des 27 États membres de l'UE.

"Nous ne nous attendons pas à ce que le traité européen soit modifié prochainement", a ajouté le porte-parole.

Les efforts du gouvernement néerlandais en faveur d'une réforme de la politique d'asile font partie de son programme politique plus large, présenté la semaine dernière. Dans le cadre de ce plan, le gouvernement activera légalement une loi d’urgence dès que possible en déclarant une crise de l’asile.

Cette loi, si elle est adoptée, permettrait au gouvernement de prendre des mesures immédiates pour limiter l'afflux de demandeurs d'asile sans attendre l'approbation de la Chambre des représentants ou du Sénat, même si les organes législatifs réviseraient la loi par la suite.