Islamabad [Pakistan], Plusieurs comptes de réseaux sociaux utilisés pour lancer une campagne malveillante contre le juge Babar Satar de la Haute Cour d'Islamabad (IHC) et sa famille, ont été identifiés par l'Agence fédérale d'enquête (FIA) du Pakistan, selon ARY News.

La Haute Cour d'Islamabad (IHC) a reçu un rapport détaillé de 10 pages de l'agence d'enquête sur la campagne sur les réseaux sociaux contre le juge Babar Satar et sa famille.

Une copie de l'étude est accessible auprès d'ARY News. Il indique que 39 comptes Twitter ont été utilisés, dont 29 se sont révélés frauduleux.

Selon ARY News, dix comptes portant de faux noms ont été transmis par l'agence à la NADRA pour vérification.

Entre-temps, la NADRA a mis à disposition des informations sur quatre des dix comptes.

Le rapport ajoute que la majorité des comptes ont été utilisés pour répéter le contenu original et mentionne que trois hashtags, dont le premier a été créé le 22 avril 2024, ont été principalement utilisés contre le juge Babar Sattar.

Le rapport montre également que 155 comptes, dont 124 n'ont pu être identifiés, ont été utilisés pour promouvoir des seconds hashtags contre le juge Babar Satar.

La FIA a demandé à la société de réseau social X des détails sur les comptes qui ont été utilisés pour mener à bien la campagne, selon ARY News.

18 comptes utilisés pour créer des hashtags sur Facebook, Instagram et YouTube ont été découverts par l'agence, et six personnes ont reçu des notifications liées à cette affaire. Ces personnes sont Saeed Akhtar, Fahmida Yousufzai, Khawaja Yaseen, Ismail Qasim et Ahsan, ajoute le rapport d'ARY News.

Il est important de noter qu'une fois que les informations personnelles du juge Sattar et de sa famille, y compris leurs permis de séjour aux États-Unis, ont été révélées en ligne, une instance plus large de la Haute Cour d'Islamabad (IHC) a ouvert une procédure d'outrage concernant l'affaire, selon ARY News.

Le juge Sattar a évoqué le fait que les cartes d'identité et les documents de résidence permanente des membres de sa famille avaient été divulgués sur les réseaux sociaux, portant atteinte à leur vie privée.