Islamabad [Pakistan], La Haute Cour d'Islamabad (IHC) a rejeté vendredi une demande formulée par le gouvernement central du Pakistan visant à classer le cas du poète Ahmed Farhad Shah, victime d'une disparition forcée, jusqu'à ce que la victime ne comparaisse pas personnellement devant le tribunal, a rapporté The News International.

Le dossier déposé par l'épouse de Farhad était représenté par les avocats des droits de l'homme Imaan Mazari et Hadi Ali, et le gouvernement fédéral était représenté par le procureur général supplémentaire Munawwar Iqbal.

Le plaidoyer a été déposé par le gouvernement pakistanais et entendu par le juge Mohsin Akhtar Kayani de l'IHC.

Au cours de l'audience, Iqbal a informé que Farhad était en détention provisoire jusqu'au 2 juin. Il a ensuite demandé à l'IHC de clôturer l'affaire de détention illégale, selon le rapport de The News International.

Mazari, l'avocat représentant l'épouse de Farhad, a exigé que sa famille exige que des mesures strictes soient prises contre les personnes responsables de la disparition de Farhad.

Mazari a également ajouté que lorsque la famille d'Ahmed Farhad Shah s'est rendue au poste de police de Dhirkot dans le Jammu-Cachemire occupé par le Pakistan (PoJK), mais n'a pas pu trouver où il se trouvait, bien qu'elle ait pu découvrir qu'il avait été transféré à Muzaffarabad dans le cadre des sections de l'Anti-Terrorisme. Act (ATA), selon le même reportage.

En réponse à cela, le juge Kayani a rejeté le plaidoyer du gouvernement fédéral, déclarant d'emblée que l'affaire ne se terminerait que lorsque Shah serait présenté devant le tribunal.

Le juge de l'IHC a en outre ajourné les audiences concernant l'affaire jusqu'au 7 juin.

Urooj Zainab, l'épouse de Farhad qui a déménagé à l'IHC le 15 mai, a demandé le rétablissement de son mari et a demandé au tribunal d'identifier, d'enquêter et de poursuivre en justice les responsables de sa disparition, selon le même rapport.