New Delhi, L'hypothalamus du cerveau pourrait être essentiel pour aider une personne à passer d'un comportement à l'autre pour survivre, comme chasser une proie et échapper à un prédateur, selon une nouvelle étude.

L’hypothalamus, de la taille d’une amande et situé profondément dans le cerveau humain, est connu pour son rôle important dans la survie. Il est parfois appelé le « thermostat » du corps pour son rôle dans le maintien de la température, ainsi que dans la régulation de la faim, de la soif, de la fatigue et du sommeil.

Cependant, des chercheurs du California Institute of Technology, aux États-Unis, ont découvert que l'hypothalamus aide également un individu à basculer entre des comportements apparemment opposés, comme chasser une proie et fuir des prédateurs, même si des études antérieures ont suggéré que la région du cerveau était essentielle au changement de comportement. animaux.

Selon les auteurs, cette découverte élargit notre compréhension du rôle de l'hypothalamus pour assurer la survie d'une personne.

Les résultats suggèrent également que le développement d'un processus cérébral "spécialisé" permettant de passer d'un état de survie à un autre, comme chasser ou s'échapper, serait "très avantageux", ont déclaré les auteurs dans l'étude publiée dans la revue PLoS Biology.

L'équipe de chercheurs a scanné le cerveau de 21 personnes jouant à un jeu de survie virtuel, dans lequel les participants contrôlaient un avatar sur un écran d'ordinateur, le faisant basculer entre deux modes de comportement pour survivre : l'un, où l'avatar devait chasser un proie virtuelle et deux, où elle devait échapper à un prédateur virtuel.

Pendant que les participants participaient au jeu, leur cerveau était scanné à l’aide d’une technique d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) sur des périodes de quatre heures.

Pour analyser ces scanners cérébraux, les chercheurs ont développé un modèle basé sur l’intelligence artificielle qui permet de différencier les mouvements affichés par l’avatar lors de la chasse et ceux lors de la fuite. L’équipe a ensuite lié ces mouvements à des changements dans l’activité de l’hypothalamus, observés dans les analyses IRMf.

Les auteurs ont ainsi découvert des modèles d'activité dans l'hypothalamus, ainsi que dans les régions cérébrales voisines, liés au basculement entre les deux modes de comportement pour survivre.

En outre, ils ont également découvert que la force de l’activité de l’hypothalamus pouvait les aider à prédire dans quelle mesure le participant accomplirait sa prochaine tâche de survie.

"Ces résultats étendent notre compréhension de l'hypothalamus humain d'une région qui régule nos états corporels internes à une région qui change de comportement de survie et coordonne les comportements de survie stratégiques", ont écrit les auteurs.