Soulignant qu'il n'y a aucune raison de s'alarmer, le ministère de la Santé et du Bien-être familial a déclaré qu'un jeune patient de sexe masculin, qui a récemment voyagé en provenance d'un pays connaissant actuellement une transmission de Mpox, "a été identifié comme un cas suspect de Mpox".

"Le patient a été isolé dans un hôpital désigné et son état est actuellement stable", a indiqué le ministère.

La localisation du patient n'a pas encore été révélée.

Il a en outre indiqué que des échantillons du patient étaient testés pour confirmer la présence de Mpox.

"Le cas est géré conformément aux protocoles établis, et la recherche des contacts est en cours pour identifier les sources potentielles et évaluer l'impact dans le pays", selon le ministère de la Santé.

L’évolution de cette affaire est conforme à l’évaluation des risques antérieure menée par le Centre national de contrôle des maladies (NCDC) et il n’y a aucune raison de s’inquiéter indûment.

Le ministère de la Santé a réitéré que le pays est pleinement préparé à faire face à de tels cas isolés liés aux voyages et qu'il a mis en place des mesures solides pour gérer et atténuer tout risque potentiel.

En 2022, la Mpox a connu une épidémie mondiale qui a touché de nombreux pays, dont l’Inde. Depuis lors, l'OMS a signalé 99 176 cas et 208 décès dus à la Mpox dans 116 pays.

L'Inde a détecté un total de 30 cas, le dernier cas remontant à mars 2024. Le gouvernement surveille en permanence la situation. La maladie infectieuse s’est propagée à plusieurs pays, y compris ceux qui n’avaient jamais été exposés.

Mpox est une maladie virale qui provoque de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires, ainsi que des furoncles douloureux sur la peau. Il se transmet d’une personne à l’autre par contact étroit, peau à peau. Au total, 24 851 cas suspects de mpox, dont 5 549 cas confirmés et 643 décès, ont été signalés sur le continent africain depuis le début de l’année 2024.